C2i santé : certification maintenue – ISO 9001 version 2015 !

Découvrons le principe de l’ISO 9001

Avec plus de 1.2 millions de certificats attribués, la norme ISO 9001 est actuellement une des plus utilisées et reconnues dans le monde.

De l’« assurance qualité » en 1987, essentiellement orientée sur le contrôle et la conformité des produits, elle est aujourd’hui devenue un réel outil de pilotage et de management au service des orientations stratégiques et du management opérationnel des entreprises.  

L’application de la norme ISO 9001 permet ainsi aux organismes de fournir de manière constante des produits et services conformes aux exigences légales et réglementaires, aux exigences des clients, et à garantir leur satisfaction.

La démarche d’amélioration continue a permis à C2i santé de s’adapter face à la crise sanitaire actuelle

La norme ISO 9001 incite à se poser les bonnes questions aux bons moments.

Comprendre notre contexte, analyser l’impact des mesures sanitaires sur notre capacité à répondre aux besoins de nos parties intéressées, définir les plans d’actions associés,  garantir la disponibilité des ressources nécessaires ou encore appréhender les risques pour mieux les gérer, …

L’application des principes de management de la qualité a ainsi permis à C2i santé de s’adapter face à cette situation sanitaire inédite qui a profondément bouleversé les organisations des entreprises.

Un audit orienté performance

A l’occasion de ce premier audit de surveillance, notre auditeur a principalement vérifié l’application et l’efficacité des outils de planification, surveillance, évaluation et amélioration de notre système de management de la qualité. Il a également audité nos processus opérationnels, afin de s’assurer que nous mettions tout en œuvre pour fournir en permanence à nos clients des produits et services conformes.

C2i santé, un dynamisme et un engagement qui fait mouche

Notre auditeur a mis en avant la dynamique et l’engagement de C2i santé dans cette démarche d’amélioration continue. Notre système de management a gagné en maturité depuis le précédent audit, notamment par une meilleure application de l’approche processus. Cette approche permet de dépasser l’organisation en silo et de passer d’une logique de fonctions à une logique d’activités, de résultats à produire et de valeur ajoutée. Cette approche transverse permet une optimisation des performances par un management efficace des activités, une utilisation efficiente des ressources et une réduction des obstacles interfonctionnels.

Une démarche portée par la direction…

L’engagement de la direction vis à vis de l’ISO 9001 est totale et sans faille depuis de nombreuses années. Compte tenu du contexte réglementaire et concurrentiel actuel, C2i santé s’est engagée il y a quelques années dans une démarche qualité structurée afin de répondre à nos différents enjeux et orientations stratégiques. La direction de C2i santé est active et moteur dans la mise en œuvre du SMQ. Pour cela, l’entreprise est promouvant de l’approche processus et de l’approche par les risques.

… Mais aussi par les collaborateurs !

L’objectif premier est orienté vers la satisfaction client en répondant à leurs exigences. L’implication du personnel est alors fondamentale dans ce processus et les collaborateurs ont bien conscience des enjeux et de leurs contributions à la réalisation des objectifs. Il y a une grande implication et une grande motivation qui se fait ressentir dans ce projet ISO 9001.


Le sport-santé, une approche centrale de notre QVT

Soucieux du bien-être et du développement personnel et professionnel de nos collaborateurs, C2i santé s’est engagée depuis plusieurs années dans une démarche de Qualité de Vie au Travail (QVT). Cet engagement répond à des objectifs de performance, d’innovation et de qualité managériale. L’axe principal de cette démarche est basé sur l’activité physique et le bien-être.

Quelles sont nos actions concrètes mises en place ?

Le sport-santé : un parti pris assumé dans une entreprise mais qui permet d’impulser une dynamique de mouvement. Le parallèle avec le sport de haut niveau nous paraissait alors évident.

Dans les faits, cela se traduit par un soutien et un accompagnement de sportifs de haut niveau locaux notamment via du sponsoring. Cette année, nous soutenons :


– Mathieu Dovèze, pilote de moto enduro
– Benjamin Choquert, marathonien
– Lou-anne Pierrot, perchiste

C’est également à travers l’embauche, en emploi du temps aménagé, de sportives de haut niveau que nous souhaitons créer une émulation positive inter-employés. Nous comptons alors fièrement dans nos rangs deux collaboratrices qui partagent leurs vies entre entrainements, compétitions et travail au sein de C2i santé.


Au-delà du sport de haut niveau, nous avons à cœur d’inclure tous nos collaborateurs dans cette démarche sport-santé, c’est pourquoi, C2i santé organise tout au long de l’année des interventions et des initiations autour de ces thématiques : yoga, conférences, gestion du stress, découverte de certains sports.


Pour parfaire nos intentions, début 2021, nous avons souscrit à une application mobile basée sur l’activité physique : SquadEasy, visant à créer un challenge sportif et éducatif au sein de l’entreprise. Cet outil prometteur a pour but de créer plus de lien social entre les collaborateurs, de lutter contre la sédentarité et d’amorcer de manière ludique une dynamique de groupe.

Quelles sont nos principales motivations à inclure le sport dans notre culture d’entreprise ?

1- De l’esprit sportif… à l’esprit d’équipe
Le sport est vecteur de valeurs fortes telles que l’esprit d’équipe, l’entraide, le respect des règles et le respect de l’autre, le dépassement de soi, la poursuite d’objectifs individuels et communs…
Que ce soit à travers le team-building sportif, du yoga, ou simplement des footings entre collègues, le sport permet de renforcer les relations et l’esprit d’équipe au sein de l’entreprise. Jusqu’à 8% selon une étude menée de 2015 à 2017 par le Comité National Olympique des Sports Français. 

2- Un esprit sain dans un corps sain…
Oui, vieille maxime, mais scientifiquement prouvée de nos jours: le sport vous rend plus intelligent en améliorant la capacité de votre cerveau à s’adapter et à créer de nouvelles cellules, quel que soit votre âge. De plus, le sport améliore la concentration et soulage également le stress. C’est pourquoi, il nous paraissait incontournable de promouvoir l’activité physique au sein de C2i santé.

3- Un impact direct sur la productivité au travail
Le sport a un impact positif sur le bien-être physique et mental, rendant les travailleurs plus efficaces, plus motivés et donc plus productifs. Selon une étude publiée par Santé Canada,  un employé qui a au moins 30 minutes d’activité physique par jour gagne 12% en productivité par rapport à ses collègues sédentaires.

4- Une diminution de l’absentéisme
L’absence d’un ou plusieurs employés perturbe encore le fonctionnement général de l’entreprise et peut entraîner des coûts de remplacement relativement élevés. Une meilleure santé, une meilleure guérison d’une maladie, être moins sujet au risque de burn-out sont autant de facteurs qui réduisent fortement l’absentéisme au travail grâce à la pratique du sport. La plupart des études mentionnent une réduction de près de 40% d’absentéisme!


exposition femme enceinte

Que faire en cas d’exposition accidentelle d’une patiente enceinte aux rayonnements ionisants ?

Il n’est pas impossible de rencontrer une patiente enceinte ayant besoin d’un examen radiologique. Encore faut-il savoir comment gérer cette situation. Dans cet article, nous nous pencherons sur les différentes questions qui peuvent se poser sur la thématique.

En effet, nous commencerons par faire un point sur la réglementation liée à ce sujet, pour ensuite se pencher sur les effets de l’irradiation in utero, puis sur la procédure de prise en charge d’une patiente enceinte que ce soit dans le cas d’une exposition fortuite ou connue.

Quelles sont les références règlementaires liées à l’exposition d’une patiente en âge de procréer ou en état de grossesse ? 

L’article R.1333-58 du Code de la Santé Publique régit la réglementation liée à ce sujet.

En effet, il stipule que « lorsque l’exposition aux rayonnements ionisants concerne une femme en âge de procréer, le demandeur et le réalisateur de l’acte recherchent s’il existe un éventuel état de grossesse, sauf si cette recherche n’est pas pertinente pour l’exposition prévue ».

Pour ce qui est du cas des femmes enceintes, allaitantes ou si l’éventualité d’une grossesse ne peut être exclue. L’article R.1333-58 stipule que « l’évaluation de la justification de l’acte prend en compte l’urgence, l’exposition de la femme et celle de l’enfant à naitre. Quand l’acte est justifié, l’optimisation tient compte des doses délivrées à la femme en état de grossesse ou allaitante et à l’enfant à naitre ».

L’exposition d’une femme en âge de procréer ou en état de grossesse est bien encadrée au niveau réglementaire. Vous l’avez compris, l’examen radiologique sur la femme enceinte n’est pas sans risques, nous allons nous intéresser aux effets de l’irradiation in utero.

Quels sont les effets de l’irradiation in utero d’une exposition d’une patiente enceinte ? 

Les risques radio-induits pour l’embryon/fœtus se traduisent par des malformations et l’induction de cancer à long terme, même si la probabilité reste très faible. 

Ces risques dépendent du stade de la grossesse et de la dose absorbée par l’embryon/fœtus. Deux effets sont à mettre en avant :

  • Les effets tératogènes (malformations et effets sur le Système Nerveux Central SNC) sont des effets déterministes. Ceux-ci peuvent apparaitre au-dessus d’un certain seuil (à partir de 100mGy selon les données de la CIPR).
  • Les effets stochastiques (leucémies et cancers). L’embryon/fœtus est considéré comme soumis aux mêmes effets carcinogènes potentiels que les enfants.  

Nous vous proposons un schéma récapitulatif des effets en fonction des différentes phases de l’état de grossesse.

Tableau 1 : Description des effets de l’irradiation in utero en fonction du stade de la grossesse.

Pour éviter ces effets, il existe des procédures pour prendre en charge les patientes. Nous allons vous les énoncer.

Comment prendre en charge une patiente en âge de procréer ? 

La responsabilité initiale de recherche de grossesse incombe conjointement au médecin prescripteur de l’examen et au médecin réalisateur. A chaque étape conduisant à la réalisation d’un exam radiologique (de la prise de rendez-vous à la prise en charge par le manipulateur d’électroradiologie), le personnel médical et paramédical doit s’enquérir de cette possibilité.

Il est très important de créer un système de communication pour informer vos patientes sur le signalement d’une grossesse ou d’un risque de grossesse à l’équipe médicale. Ce système peut se matérialiser sous forme d’une campagne d’affichage, pour l’exposition de la patiente enceinte dans vos locaux.

Bien sûr, il reste important d’agir dans le cas où ces dispositions n’ont pas été prises et qu’une irradiation a quand même lieu.

Quelle procédure suivre lors d’une irradiation fortuite de l’embryon lors d’un examen radiologique du fait d’une grossesse méconnue ?

Lors d’une irradiation fortuite de l’embryon, il est important d’avoir les bons réflexes. Nous vous proposons une procédure à suivre en 4 étapes : 

  1. Rassurer/Informer/Expliquer ;
  2. Estimer précisément la dose au fœtus (Votre Physicien médical) ;
  3. Prendre une décision en fonction de la situation en concertation avec la patiente et les autres personnes concernées. Si une IMG (Interruption Médicale de Grossesse) est envisagée, la demande doit être soumise obligatoirement à un Centre Pluridisciplinaire de Diagnostic PréNatal(CPDPN). Il statuera en acceptant ou refusant l’ING demandée. ;
  4. Déclarer l’incident aux autorités compétentes selon les critères du guide ASN n°11. Déclaration à réaliser sur le site : teleservices.asn.fr.

Nous vous proposons un schéma récapitulatif de ces différentes étapes :

Tableau 2 : Procédure à suivre en cas d’exposition fortuite aux rayons X de l’embryon/fœtus chez la patiente enceinte.

En cas d’exposition accidentelle d’une patiente enceinte, notre équipe de conseillers en physique médicale est également à votre écoute. Elle vous accompagne à travers l’estimation de la dose reçue et les démarches vis-à-vis des autorités compétentes.


Vous êtes intéressé(e) par nos solutions d’accompagnement ?

Nos experts en radioprotection et physiques médicale se tiennent à disposition pour accompagner vos établissements de santé.


L’over-ranging, au cœur des recherches de nos physiciens médicaux

Aujourd’hui nous mettons en avant une étude réalisée par notre équipe de physique médicale : Isabelle Rousselle, Jad Farah, Frédéric Dufay, Alain Noël, Coline Corbet, Nicolas Rossetto, Céline Mabit, Brice Royer, Luis Alberto Gonzalez Mendez. L’over-ranging est le sujet de cette étude.

Au cours des dernières décennies, les fabricants de scanners multi-coupes ont fait d’énormes efforts pour maintenir une qualité d’image élevée tout en réduisant l’exposition du patient aux rayonnements ionisants.

Diverses études ont mis en évidence les faibles doses délivrées aux patients par des scanners récents mais nous en savons encore peu au sujet de l’over-ranging. C’est pourquoi, nos physiciens ont décidés d’investiguer sur ce sujet afin d’avoir un outil supplémentaire pour l’étude des doses et vous proposer une expertise toujours plus pointue.

Qu’est-ce que l’over-ranging ? 

En mode hélicoïdal, le patient doit nécessairement être exposé sur une longueur plus importante que la longueur explorée programmée sur la console. Cette méthode permet de reconstruire correctement les premières et dernières coupes.

La distance totale recevant cette irradiation supplémentaire, hors hélice, est appelée over-ranging.
Fig 1. Location of over-ranging.

L’over-ranging est la distance totale recevant cette irradiation supplémentaire, hors hélice. Elle s’ajoute à la longueur explorée.

L’étude porte notamment sur une inter-comparaison de scanners récents et utilisés en France. Elle est basée sur les données dosimétriques de 24 250 patients, relevées de 2013 à 2018 par nos physiciens et sur plus de 150 scanners publics et privés. Les résultats présentés concernent 14 modèles de scanner des constructeurs GE, Philips et Siemens.

Ces recherches ont donné lieu à un poster présenté à l’occasion du congrès européen de radiologie ECR de 2019 à Vienne.

Le but de cette étude était de quantifier l’over-ranging et de comparer les résultats en fonction des modèles de scanners.

Quels sont les résultats de cette étude ? 

Les physiciens ont observé une grande variabilité entre les constructeurs. Ils ont mis en évidence une évolution technologique permettant de réduire cet over-ranging chez l’un d’eux. Cette étude a aussi montré quels facteurs influençaient l’over-ranging et donc des pistes pour le réduire. Cette réduction permet de limiter la dose, notamment aux organes radiosensibles qui se trouveraient dans cette zone.

Pour plus de précision vous pouvez accéder à la publication en cliquant ci-dessous.

La présente étude peut notamment être utilisée pour déterminer la longueur explorée à partir des relevés NRD. Elle peut aussi étudier les pratiques en termes de longueur d’acquisition, en plus des pratiques dosimétriques.


Ces études nous permettent de vous proposer des solutions toujours plus adaptées aux problématiques en imagerie médicale.

Nos experts en radioprotection et physiques médicale se tiennent à disposition pour accompagner vos établissements de santé.


Landauer x C2i santé : l’expérience client au cœur du partenariat

Nous avons le plaisir de vous annoncer la signature de notre partenariat avec Landauer !  

Un acteur clé de la radioprotection

Vous connaissez certainement Landauer, acteur majeur de la dosimétrie passive, qui accompagne plus de 2 millions de travailleurs exposés dans le monde.

Sa mission est d’aider les conseillers en radioprotection à suivre, maîtriser et minimiser la dose reçue par leur personnel exposé.

Le but de ce rapprochement est de vous proposer une expérience client toujours plus adaptée à vos besoins et à vos attentes, en combinant innovation et simplicité d’utilisation.  

En quoi consiste notre partenariat avec Landauer ? 

Grâce à ce partenariat, vous pouvez administrer et commander nos formations en Radioprotection (travailleurs + patients) en e-learning directement sur la plateforme de Landauer !  

LANDAUER Direct est un espace client en ligne, accessible à tout moment, créé dans le but de faciliter le suivi des travailleurs exposés facilement et en toute autonomie.

Tous les travailleurs classés bénéficient ainsi d’un suivi dosimétrique et de leur formation en conformité avec la réglementation sur la même interface. 

*Offre uniquement disponible pour les clients non abonnés C2i santé.


Vous souhaitez découvrir cette offre de formation ? 


Le POPM, le document indispensable en physique médicale au service de votre démarche qualité et gestion des risques

Avant de comprendre comment mettre en place un POPM efficace, nous allons vous proposer de définir celui-ci.  

Qu’est-ce que le POPM ? 

Le Plan d’Organisation de la Physique Médicale, plus connu sous l’acronyme POPM. C’est un document permettant au chef d’établissement de définir de manière méthodique les éléments de description de la mise en place de son organisation en physique médicale. Le POPM permet de suivre, d’évaluer vos pratiques et d’améliorer la prise en charge des patients en optimisant l’utilisation de vos appareils radiologiques et les doses qu’ils délivrent. 

Ce POPM, obligatoire d’après l’article 7 de l’arrêté du 19 novembre 2004 de l’ASN, doit être bien articulé avec le système de gestion de la qualité (décision ASN n° 2019-DC-0660). 

Que comporte le POPM ? 

Son objectif est de présenter l’organisation de la physique médicale au sein de votre établissement. Pour cela, il doit y être indiqué les moyens mis à disposition pour répondre aux différentes exigences réglementaires et aux objectifs de votre établissement. Il doit prendre en compte la démarche d’assurance qualité et de gestion des risques qui y sont associés. 

Le POPM doit décrire la place de la physique médicale, ses effectifs et son organisation. Il comporte plusieurs éléments essentiels : 

  • l’identification et le rôle des acteurs de l’établissement impliqués ainsi que des organigrammes hiérarchiques et fonctionnels de la physique médicale ;
  • les domaines d’activité de l’établissement en lien avec les rayonnements ionisants ; 
  • les équipements sur lesquels sont mises en œuvre ces activités ;  
  • un plan d’action définissant les objectifs et actions à mener en physique médicale. 

A qui s’impose le POPM ?  

Le Plan d’Organisation de la Physique Médicale concerne tous les acteurs liés à l’utilisation des rayonnements ionisants, comme le chef d’établissement, les médecins, les manipulateurs(trices) en radiologie, le/la physicien.ne médical(e), infirmier(e)s, etc. 

Quand doit-il est mis à jour ?

Il est mis à jour dès qu’un changement a lieu dans l’organisation de l’établissement. Ici, les changements peuvent être dus à une évolution de l’équipe ou de vos machines, etc. 

Comment élaborer un POPM efficace ?

Pour que votre POPM soit réalisé de manière efficace, celui-ci doit être le plus simple possible et doit regrouper les informations nécessaires et obligatoires. Pour cela, il est intéressant d’impliquer les différents acteurs (vus ci-dessous) dans sa rédaction. N’oubliez pas de mettre à jour votre POPM, idéalement, au moins une fois par ans. 

Afin de rassembler les informations fondamentales et formaliser votre POPM, nous vous proposons un accompagnement complet. Nous mettons à disposition notre expertise afin d’identifier au mieux les niveaux de risques, et vous conseiller sur les actions et indicateurs à mettre en place. 

Basés sur notre retour d’expérience, nous proposons des outils et des modèles de documents qui sont d’une aide précieuse dans la mise en place du système de gestion de la qualité. Nous accompagnons plus de 1000 sites en radioprotection des patients.

Pour cela, notre application Xview propose une solution simplifiant l’organisation de votre POPM. Vous y retrouvez une intégration du parc matériel, des contrôles réglementaires (suivi, historisation et planification), les non-conformités (suivi, historisation et traçabilité des actions correctives). Cela, dans le but d’élaborer et mettre à jour facilement votre POPM.  


Vous avez des interrogations ? Prenez RDV avec l’un de nos experts dès maintenant. 

Décision n°2017 DC-0591 de l’ASN, comment gérer l’aménagement de vos locaux radiologiques ?

Vous créez des nouveaux locaux radiologiques ou souhaitez modifier un local existant ? Si vous êtes dans cette situation, vous devez absolument vous renseigner sur les règles techniques minimales de conception auxquelles doivent répondre votre futur local.

L’arrêté du 29 septembre 2017 portant homologation de la décision ASN n°2017-DC-0591 relative à la radioprotection des locaux radiologiques est entrée en vigueur le 1 er octobre 2017.

Champs d’application de la décision ASN n°2017 DC-0591

Cette décision date déjà de quelques années et propose la fixation de règles techniques minimales de conception. Elle s’applique à tous les locaux de travail dans lesquels sont utilisés des appareils électriques émettant des rayonnements X, qu’ils soient mobiles ou non, utilisé à poste fixe ou couramment dans un même local. Ces règles sont alors applicables à tout local radiologie, salles de bloc opératoire y compris.

Ces règles reposent sur la révision de la décision de l’Autorité de Sûreté Nucléaire n°2013-DC-0349 du 4 juin 2013.

Elle n’est pas applicable à certains appareils, comme les mobiles de radiographie au lit du patient, les accélérateurs de particules ou les dispositifs d’imagerie intégrés aux accélérateurs de particules.

Les règles techniques de conception et d’aménagement des locaux radiologiques à respecter

Maintenant que nous savons à qui cette décision est applicable, nous allons nous penchez sur ce qui doit être appliqué.

La décision n°2017-DC-0591 est basée sur des règles techniques de conception et d’aménagement des locaux de travail. Nous y retrouvons les réglementations au sujet de la présence d’arrêts d’urgence, des signalisations lumineuses, ou la vérification des protections biologiques. Vous devez alors justifier de la conformité de vos locaux à ces règles.

Comment justifier sa conformité ?

Tout local radiologique doit avoir un justificatif de conformité. Cette justification doit être confirmée par un rapport technique selon la décision ASN n°2017-DC-0591.

Dans certain cas, une démonstration théorique est obligatoire lors de la conception d’un local radiologique. L’ASN indique que la méthode de calcul (note de calcul) de la norme NF C15-160 est légitime dans ce cadre.

Ce rapport technique comporte :

  • Le plan de la salle avec les informations définies dans la suite de cette note ;
  • Les conditions d’utilisation des équipements radiogènes ;
  • La description des protections biologiques, des moyens de sécurité (arrêt d’urgence par exemple) et des signalisations lumineuses ;
  • La méthode utilisée, les hypothèses retenues et les résultats de la démonstration théorique ;
  • Les résultats des mesures réalisées lors de la vérification technique initiale.

Vous ne disposez pas de ce rapport technique justifiant la conformité de votre local radiologique ? 


évaluation des risques

Formation des PCR & certificats transitoires : quels sont les impacts de l’arrêté 2019 ?

Les Organismes de Formation de Personne Compétente en Radioprotection (OFPCR) doivent, avant le 1er Janvier 2022, répondre aux nouvelles dispositions de l’arrêté du 18 décembre 2019 relatif aux modalités de formation de la personne compétente en radioprotection et de certification des organismes de formation et des organismes compétents en radioprotection.

À la suite de son audit d’extension, C2i santé est certifié en tant qu’OFPCR sur la version de 2019.

Qu’est-ce qu’implique cette extension de certification ?

C2i santé délivrera ses formations PCR sous les nouvelles modalités réglementaires et les nouvelles attentes pédagogiques comme, entre autres :

  • Le système de management de la qualité
  • Le RGPD et le secret professionnel
  • Transport de Matière Radioactive
  • Le radon

Nous pouvons, dès maintenant, réaliser les certificats transitoires demandés au titre de l’article 23.

L’article 23 précise « L’organisme de formation certifié peut délivrer le certificat prévu à l’article 3, par équivalence, dans les conditions prévues au II à une personne compétente en radioprotection, titulaire d’un certificat en cours de validité délivré entre le 1er juillet 2016 et le 31 décembre 2019 sous réserve de la transmission des pièces prévues au III. Ce certificat portera la mention « Certificat transitoire délivré au titre de l’article 23 » du présent arrêté ».

Comment obtenir mon certificat transitoire PCR ?

Les certificats obtenus entre le 1er juillet 2016 et le 31 décembre 2019 seront caducs au 1er Janvier 2022.

Pour continuer vos missions sans discontinuité, vous devez obtenir votre certificat transitoire avant le 1er Janvier 2022. Nous vous conseillons de ne pas attendre !

La direction générale du travail, à la question 1.6 du Questions/réponses relatives à l’arrêté du 18 décembre 2019 PCR-OCR, insiste sur le fait que sans ce certificat transitoire, vous ne pourrez plus exercer vos missions de CRP à partir du 1er Janvier 2022.

Afin de vous délivrer un certificat transitoire, vous devrez nous transmettre :

  • Votre certificat en cours de validité ;
  • Un justificatif de votre activité en tant que CRP (via notre modèle de descriptif d’activité) que nous analyserons.

Même si vous avez réalisé votre formation fin 2019, vous devrez fournir ce rapport d’activité.

Nous aurons également besoin d’une photo d’identité afin de le mettre sur votre nouveau certificat transitoire.

Que vous soyez formé(e) chez C2i santé ou nonnous pouvons vous fournir votre certificat transitoire en tant qu’Organisme de Formation PCR (OFPCR). Cette éventualité est réservée aux personnes ayant obtenu un certificat PCR de niveau 2, secteur médical avec option sources scellées.

Pour cela, il vous suffit de cliquer sur le bouton ci-dessous :


Vous avez des doutes, des interrogations ? Prenez contact avec nos spécialistes.

Revoir les Webinars ASCND

Boostez l’efficience de votre bloc opératoire !


RGPD & Imagerie médicale : votre conformité expliquée par un expert.


Tout savoir sur le radon : Hors zone 3, pas de risque ? Détrompez-vous !


Les régimes administratifs : Enregistrement et déclaration


Comment (bien) préparer son inspection ASN ?


Comment gérer le risque Radon dans votre établissement de santé ?



IRM, le risque électromagnétique est-il sous-estimé ?


Retour d’expérience autour du thème « OCR praticiens »


Radioprotection des patients : comment utiliser les niveaux de référence pour améliorer vos pratiques interventionnelles radioguidées ?


Responsabilité pénale des professionnels de l’imagerie médicale


Mesurages & vérifications de l’efficacité des moyens de prévention en radioprotection : Quels impacts pour votre établissement ?


Comment maîtriser les doses délivrées en scanographie ?

évaluation des risques

Mesurages & vérifications de l’efficacité des moyens de prévention en radioprotection : évaluation des risques

Retrouvez les modalités, conditions de réalisation et contenu des rapports de vérifications initiales pour l’évaluation des risques à des fins de prévention en radioprotection. Get more information about fa fa fa slots free.


ETABLISSEMENTS CONCERNÉS

Employeurs et travailleurs susceptibles d’être exposés aux rayonnements ionisants, y compris les travailleurs indépendants ; conseillers en radioprotection ; organismes accrédités en charge des vérifications et les pôles de compétences en charge de ces vérifications dans un établissement contenant une installation nucléaire de base.

INFORMATION COMPLÉMENTAIRE

RÉFÉRENCE TEXTE

Lié aux articles R4451-40 à RR4451-51 du code du travail
Abroge l’arrêté du 21 mai 2010 « Arrêté contrôle » le 1er Juillet 2021

Arrêté du 23 octobre 2020 relatif aux mesurages réalisés dans le cadre de l’évaluation des risques et aux vérifications de l’efficacité des moyens de prévention mis en place dans le cadre de la protection des travailleurs contre les risques dus aux rayonnements ionisants


Date d’application : 28 Octobre 2020

L’ARRÊTÉ DÉTERMINE

Les modalités de réalisation des mesurages de l’évaluation des risques

Les équipements de travail et les sources devant avoir une vérification initiale et ceux devant avoir un renouvellement de cette vérification initiale

Les modalités, conditions de réalisation et contenu des rapports de vérifications initiales


🔎 LES VÉRIFICATIONS SONT SÉPARÉES EN 3 PARTIES :

  • La vérification des sources radioactives et équipement de travail
    • Initiale réalisée par un Organisme Vérificateur Accrédité (OVA)
    • Renouvellement de l’initiale réalisée par un Organisme Vérificateur Accrédité (OVA)
    • Périodique réalisée par le Conseiller en Radioprotection (CRP)
    • Lors d’une remise en service réalisée par le Conseiller en Radioprotection (CRP)
  • La vérification des lieux de travail et des véhicules utilisés lors d’opérations d’acheminement de substances radioactives
    • Initiale réalisée par un Organisme Vérificateur Accrédité (OVA)
    • Périodique réalisée par le Conseiller en Radioprotection (CRP)
  • La vérification de l’instrumentation de radioprotection
    • Vérification de bon fonctionnement réalisée par le conseiller en Radioprotection (CRP)
    • Etalonnage périodique réalisée par le conseiller en radioprotection (CRP) ou un organisme extérieur pouvant réaliser les étalonnages

📜 L’EMPLOYEUR DOIT :

  • Définir un programme des vérifications, réévaluer en tant que de besoin ;
  • Mettre à disposition les moyens, la présence du personnel et les informations nécessaires à la réalisation des vérifications ;
  • Conserver les rapports des vérifications jusqu’au remplacement de l’équipement ou de la source ou jusqu’à cessation de l’activité ;
  • Réaliser les travaux de mise en conformité et consigne les justificatifs des travaux ou modifications effectués pour lever les non-conformités constatées lors des vérifications.

Vous avez des questions ? Vous souhaitez être accompagné ?

Notre expert se tient à votre disposition :

PIERRE FRAMONT-TERRASSE
Directeur des affaires réglementaires
p.framont@c2isante.fr
03 57 54 05 53