Radio’mémo, vous allez en connaitre un rayon

Guide pratique en radioprotection et physique médicale, le Radio’mémo a été conçu par des experts pour des experts ! Bien plus qu’un simple livret, son objectif est de centraliser et de rendre accessible toutes les informations nécessaires à l’exercice de vos missions quotidiennes.

Qu’est-ce que le Radio’mémo ?

Que vous recherchiez des informations sur l’optimisation des doses, l’inspection ASN ou simplement des rappels essentiels, nous vous offrons une source d’information concise et efficace autour de 3 thématiques principales :

  • Radioprotection des travailleurs : Consignes d’accès pour les travailleurs classés et non-classés, vérification des EPI, limites réglementaires, conception des locaux, etc.
  • Radioprotection des patients : NRD et VGD, exposition fortuite de la femme enceinte, optimisation des doses etc.
  • Informations pratiques : Installation d’un nouvel appareil, préparer une inspection ASN, formations obligatoires, les instances etc.

Les 3 avantages du Radio’mémo :

📔 Un petit format pour une multitude d’informations !

Pour que vous puissiez le consulter où vous voulez et quand vous le souhaitez, le Radio’mémo est disponible au format digital. Votre véritable allié en gestion des risques radiologiques, vous l’aurez toujours dans la poche !

ℹ️ Informations concises et facilement compréhensibles !

Ce carnet regroupe toutes les informations qui vous seront essentielles à la bonne exécution de vos missions quotidiennes.

☢️ Carnet conçu par des experts !

Chaque thématique a été soigneusement travaillée par les experts de C2i santé pour vous permettre d’avoir les informations essentielles et véritablement utiles pour votre domaine d’activité.

Comment profiter du Radio’mémo ?

Accessible gratuitement au format digital, profitez dès à présent de votre Radio’mémo en le téléchargeant.


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Nouvel arrêté: Modalités d’enregistrement et d’accès au système d’information et de surveillance de l’exposition aux rayonnements ionisants «SISERI»

Employeurs, travailleurs, travailleurs indépendants régis par la 4ème partie du code du travail relative à la santé et la sécurité au travail, médecins du travail, professionnels de santé au travail, organismes de dosimétrie, laboratoires de biologie médicale, service de prévention et de santé au travail, service de santé au travail en agriculture et conseillers en radioprotection, vous êtes tous concernés par ce nouvel arrêté.

Publié le 24 juin 2023 et entré en vigueur le lendemain de sa publication, cet arrêté est relatif aux modalités d’enregistrement et d’accès au système d’information et de surveillance de l’exposition aux rayonnements ionisants « SISERI ».

Il apporte des modifications à l’arrêté du 26 juin 2019 relatif à la surveillance individuelle de l’exposition des travailleurs aux rayonnements ionisants et complète les nouvelles évolutions du code du travail du décret n°2023-489 du 21 juin 2023 relatif à la protection des travailleurs contre les risques dus aux rayonnements ionisants.

En lien avec l’évolution du nouveau SISERI, cet arrêté fixe les modalités de fonctionnement et d’utilisation de l’outil dans le cadre de la surveillance dosimétrique individuelle des travailleurs exposés :

  • La gestion de SISERI par l’IRSN
  • L’enregistrement dans SISERI, par l’employeur, des informations nécessaires à la mise en œuvre de la surveillance dosimétrique individuelle
  • La transmission à SISERI, par les organismes accrédités, des résultats de la surveillance dosimétriques individuelle
  • Les dispositions spécifiques pour les travailleurs exposés intervenant dans les installations nucléaires de base
  • Les personnes autorisées à accéder à SISERI

Pour plus d’informations, téléchargez notre note de synthèse !


Vous avez d’autres questions ? Nos experts en radioprotection et physique médicale se tiennent à disposition pour y répondre !


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Evolution réglementaire: Protection des travailleurs contre les risques liés aux rayonnements ionisants.

Employeurs, travailleurs susceptibles d’être exposés aux rayonnements ionisants et travailleurs indépendants, vous êtes tous concernés par cette évolution !

Ce décret vise à renforcer la prévention en matière de santé au travail en améliorant les compétences des professionnels de santé chargés du suivi des travailleurs exposés aux rayonnements ionisants.

En outre, il éclaircit les modalités d’application de certaines règles. Principalement, celles concernant la contrainte de dose, l’utilisation du dosimètre opérationnel, ainsi que les vérifications périodiques des moyens de transport et des instruments de mesure.

Il a également un impact sur la classification des travailleurs et la vérification régulière des lieux de travail et des instruments de mesure.

Attention, dans cette note, nous ne traiterons pas certains aspects :

– Les évolutions sur la certification des entreprises intervenant en zones contrôlées jaune, orange et rouge (Article R4451-38 et 39)

– Les évolutions sur les dispositions spécifiques relatives à la manipulation d’appareils de radiologie industrielle (Article R4451-6 à R4451-63)

Découvrez les modifications qu’apportent ce décret en téléchargeant notre synthèse réglementaire !


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ASCND, un groupe engagé auprès de ses clients !

Nous avons le plaisir de vous annoncer la création du groupe ASCND !

Depuis quelques années, nos clients font face à l’apparition d’une multitude de contraintes en termes de :

💰 Rentabilité

💼 Exigences réglementaires

📈 Attentes des patients

🎖️Labellisation

Tourné vers l’avenir, notre réponse à ce constat est ASCND !

Le nom de cette entité naissante reflète notre volonté d’évoluer, de performer et de progresser pour pouvoir répondre aux nouveaux défis et aux attentes de nos clients. Notre ambition, accompagner nos clients afin de sécuriser leurs pratiques, améliorer leurs performances et accroitre leur rentabilité.

Conscients des enjeux actuels majeurs, nous souhaitons créer une synergie de groupe afin de pouvoir proposer des solutions globales et innovantes avec une stratégie « guichet unique ».

Ensemble, vers le sommet !

Accompagner de l’ensemble de ses filiales, qualité, sécurité et performance sont les maitres-mots du groupe ASCND.

Enseigne phare, C2i santé existe depuis maintenant plus de 15 ans. Par son expertise, il sera votre allié privilégié en matière de radioprotection. Vous serez accompagnés grâce à nos experts et nos formations personnalisées dans la résolution de toutes vos problématiques en imagerie médicale.

Organisme de formation, We up propose à ses clients diverses formations dans des domaines transverses. La force de cette entité est de pouvoir accompagner ses clients dans la réalisation de leurs démarches administratives et financières.

La mission principale de Carron Consultants est de contribuer à la performance des entreprises grâce à l’amélioration de leurs pratiques de management. Nos experts, dans les métiers du conseil, de l’audit et de la gestion, vous aideront à simplifier vos tâches considérées complexes.

Outil incontournable, ABGX est reconnu pour le contrôle et la gestion de la radioprotection. Avec une forte culture terrain, cette solution SaaS a été conçu grâce à vous et pour vous.

Par cette alliance, l’ADN du groupe ASCND réside dans la possibilité de proposer un accompagnement pluridisciplinaire et d’excellence à ses clients. Avec comme point culminant la satisfaction client, l’ensemble de nos équipes travaillent dans cette direction.

Quelques chiffres :

🧍‍♂️🧍 

💰  

📊

📍

110

collaborateurs

12 150 000€

de CA

4

domaines stratégiques

18 villes

4 pays

Et demain…

Comme un guide de haute montagne, c’est tout naturellement qu’ASCND souhaite atteindre le plus haut sommet.

Notre ambition est de vous apporter des solutions à la hauteur de vos attentes et de vos exigences en prenant en compte les spécificités du marché.

Toujours en quête d’excellence, nous sommes en recherche perpétuelle de nouvelles idées pour vous satisfaire.

Parce que nous évoluons dans un marché vaste, nous souhaitons conforter notre position de leader en France, mais également se développer à l’international. Nous avons pour objectif d’ici 2025 d’atteindre 19 millions de chiffre d’affaires.

Nous sommes persuadés, qu’ensemble, ASCND réussira à atteindre ses objectifs et répondre davantage aux attentes de ses clients !

Découvrez les posters C2i santé !

Poster « Mon examen en Médecine Nucléaire »


Poster « Dépistage du cancer du sein »


Poster « Quand penser au dépistage ? »


Poster « Le saviez-vous ? »


Poster « Accès au bloc opératoire »


Poster « Histoire de l’imagerie »


Poster « Parcours examen radiologie conventionnelle »


Poster « Parcours examen scanner »


Poster « Protection face aux risques radiologiques »


Poster « Protection face aux risques radiologiques »


Poster « Hygiène des mains »


Poster « Je passe une IRM »


Poster « Hygiène, les bons réflexes »

 


Vous souhaitez en savoir plus sur nos solutions ?


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Contrôles qualité et périodicités

Contrôles qualité en radioprotection et périodicités

Le contrôle qualité en radioprotection et ses dispositifs réglementaires

Obligatoire pour tous les détenteurs de dispositif médical, le contrôle qualité :

  • vérifie les performances de l’ensemble de la chaine, de la production d’image à l’interprétation ;
  • compare les performances aux valeurs initiales : constance des performances ;
  • détecte les dérives de façon à les corriger.

C’est l’exploitant qui est chargé de l’exécution des contrôles et de la maintenance (Article R5212-25). Les modalités de contrôle et de périodicité sont définies par l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament).

Les différents types de contrôle :

  • Le contrôle interne (CQI) : il est réalisé par l’exploitant ou par un prestataire.
  • Le contrôle externe (CQE) : il est réalisé par un organisme de contrôle de qualité externe accrédité par l’ANSM.

Quels sont les équipements concernés et leur périodicité ?

Mammographie numérique

CQI
Contrôle journalier, hebdomadaire et mensuel Contrôle en cas de changement de tube
CQE
Avant mise en service puis semestriel

Table de radiologie / Mobile de radiologie

A savoir que pour ces dispositifs, les sociétés faisant des CQE peuvent faire les CQI. De ce fait,, une société accréditée par l’ANSM peut faire le CQI et le CQE (réalisés lors d’un même contrôle).

CQI
Contrôle annuel
CQE
Délais de 3 mois après sa mise en service puis annuel

Installations de radiologie interventionnelle (mobile et fixe)

CQI
Contrôle trimestriel
Contrôle annuel à 6 mois d’intervalle du CQE
Contrôle de mise en service
Contrôle après changement ou intervention
CQE
Délais de 3 mois après sa mise en service puis annuel

Scanner

CQI
Quadrimestriel ou Contrôle mensuel uniquement si scanographes utilisés en radiothérapie.
Contrôle après changement du tube
CQE
Délais de 3 mois après sa mise en service puis annuel

Ostéodensitomètre

CQI
Contrôle journalier
CQE
Avant mise en service puis annuel

Panoramique dentaire retro alvéolaire

CQI
Contrôle trimestriel
CQE
Avant mise en service puis annuel

Concernant la médecine nucléaire :

Activimètres

CQI
Contrôle initial, quotidien, mensuel, après chaque étalonnage
CQE
Contrôle annuel

Caméras à scintillations

CQI
Contrôle initial, hebdomadaire, mensuel, semestriel, annuel, après intervention
CQE
Contrôle annuel

Sondes peropératoires et de leurs électromètres associés

CQI
Contrôle trimestriel
CQE
Contrôle annuel

Compteurs gamma thyroïdiens et tout autre type de compteurs en dehors de sondes peropératoires

CQI
Contrôle trimestriel
CQE
Contrôle annuel

Assurez la conformité de vos appareils

Le contrôle qualité s’applique à tout établissement possédant des dispositifs médicaux permettant le diagnostic sous rayonnements ionisants (centres d’imagerie médicale et bloc opératoire, centres de médecine nucléaire, les dentistes, mais aussi les cabinets vétérinaires).

Pour se faire C2i santé vous accompagne dans vos contrôles qualité interne, mais aussi externe grâce à notre partenariat avec le groupe SOCOTEC https://www.socotec.fr/.

SOCOTEC est accrédité par le COFRAC pour réaliser les prestations de contrôle qualité externe des dispositifs médicaux (Accréditation n° : 3-1593 Liste des implantations et portée disponibles sur www.cofrac.fr ).


Vous souhaitez réaliser un contrôle qualité sur vos dispositifs ou vous avez des questions ? 


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gestion-risque-infectieux

Comment gérer le risque infectieux au sein d’un cabinet d’imagerie médicale ?

Les structures d’imagerie médicale face au risque infectieux

Le risque infectieux est omniprésent dans le secteur médical. Il peut se définir comme une des causes potentielles liées à une contamination microbiologique qui peuvent entraîner des conséquences infectieuses.

En tant qu’établissement de santé, votre centre d’imagerie médicale est considéré à risque élevé de contamination croisée.

Deux facteurs vont entrer en jeu, les patients et le lieu.

En effet, le service d’imagerie est un carrefour ou se croise un grand nombre de patients provenant de services de soins internes et de patients externes. Chacun d’eux dispose de pathologies, facteurs de risque différents. Vous êtes donc susceptibles d’accueillir des patients porteurs de pathologies infectieuses ou bactéries multirésistantes aux antibiotiques.

Des impacts non négligeables

On estime que 5 à 10 % des patients développent une infection associée aux soins au cours ou au décours de leur prise en charge par un professionnel de santé. Parmi eux, on compte 8 000 à 10 000 décès par an.

En plus d’être sociaux et psychologiques, les impacts sont également bel et bien économiques. (plus de 400 millions d’euros par an).

Maitriser le risque infectieux

La maîtrise du risque infectieux est basée sur le respect d’un certain nombre de bonnes pratiques, portant sur : La gestion de l’environnement et des circuits, la gestion des dispositifs médicaux, la gestion des soins (asepsie), la mise en œuvre des précautions standards et complémentaires, la prévention des accidents d’exposition au sang, etc.

Ce sont tous ces éléments qui vont pouvoir minimiser le risque infectieux. Ces éléments sont plus ou moins importants à mettre en œuvre en fonction des actes de soins et du taux de risques qui y est assimilé.

Se former à la gestion du risque infectieux 

Se former à la gestion de ce risque est une étape importante pour sensibiliser les professionnels de santé leur donner les clés afin de pouvoir assurer la sécurité des patients en diminuant le risque de survenue d’événements indésirables associés aux soins.

Le besoin en informations et compétences sur ce sujet se fait sentir et c’est pourquoi nous vous proposons de suivre notre parcours de formation « Gestion du risque infectieux en Imagerie Médicale ».

Celui-ci a été développé pour répondre aux spécificités de votre activité et créé en collaboration avec une experte en maîtrise du risque infectieux.

De la désinfection des mains, en passant par la tenue de travail, les équipements de protection individuelle, les déchets d’activité de soins, sans oublier la gestion d’un accident d’exposition au sang, tout est à votre disposition.

Pour votre plus grand confort, la formation est disponible en e-learning. Vous pouvez donc y accéder où et quand vous le souhaitez !


Vous souhaitez échanger sur vos besoins et faire un état des lieux (gratuitement) de vos pratiques ? 


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Retour d’expérience ESR : surexposition des mains en radiologie interventionnelle

Dans cet article, nous vous proposons, tout d’abord, un retour d’expérience sur deux précédents ESR. Nous étudierons ensuite les différents éléments qui auraient pu empêcher ces incidents/accidents.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, il est important de rappeler quelques notions indispensables.

Un ESR ou Événement Significatif pour la Radioprotection est un incident ou accident. Celui-ci présente une importance particulière en matière, notamment, de conséquences réelles ou potentielles sur les travailleurs. Mais il peut aussi avoir un impact sur le public, les patients ou l’environnement.

Manque de culture radioprotection en radiologie interventionnelle

Depuis quelques années l’ASN constate que le niveau de radioprotection est insuffisant pour les travailleurs et patients au bloc opératoire. Nous allons nous concentrer sur deux cas, ci-dessous.

Cas ESR 1 : surexposition des mains d’un radiologue lors de la réalisation d’actes radioguidés.

En 2020, un radiologue d’un établissement de santé français réalisant des actes radioguidés (infiltrations) a reçu une dose équivalente évaluée à plus de 965 mSv au niveau des mains. Cette dose a été reçue sur une période de 12 mois consécutifs. Pour rappel, 500 mSv est la limite annuelle réglementaire pour les « extrémités ».

Après signalement, l’investigation montre que les mains du radiologue étaient exposées dans le faisceau primaire du rayonnement X.

L’ASN a donc classé cet évènement au niveau de l’échelle INES (URL).

Cas ESR 2 : Dépassement de la dose annuelle pour un travailleur en scanographie interventionnelle.

En 2020, un praticien exerçant dans un centre d’imagerie médicale a reçu une dose excédant la limite annuelle (500 mSv) au niveau des mains. Ce médecin pratiquait également des actes interventionnels radioguidés (infiltrations avec injection de médicaments in situ ou biopsies).

Les premiers éléments de la recherche des causes indiquent une augmentation des actes réalisés par le médecin. En effet, l’augmentation des actes était due à une baisse des effectifs dans son établissement.

ESR, que faire pour prévenir ces risques et améliorer ses pratiques ?

Pour prévenir un ESR, il est déjà important d’être formé aux différentes risques que vous pouvez rencontrer et donc posséder l’attestation de formation Radioprotection des travailleurs. Il est aussi demandé d’être habilité au poste de travail par la possession d’une attestation sur la formation à l’appareil radiologique. Celles-ci vous permettront d’être en adéquation avec votre poste mais surtout d’améliorer vos connaissances sur le sujet pour éviter tous accidents.

Mettre en œuvre le principe d’optimisation

Pour une activité interventionnelle au scanner, il est recommandé d’éviter de placer ses mains sous le faisceau primaire dans la mesure du possible. D’ailleurs, nous vous conseillons aussi de vous éloigner au maximum lors des tirs de rayons. Exemple : essayez de vous placer sur le côté du scanner à ce moment, ou encore mieux sortez de la salle et placez vous derrière une vitre plombée.

En salle de bloc opératoire, le principe d’optimisation passe par le choix du protocole approprié à la zone anatomique étudiée. Le mode d’acquisition utilisé doit donc être le moins dosant possible (exemple : scopie pulsée avec une cadence image faible) tant que la qualité de l’image reste satisfaisante pour vous.

La collimation joue également un rôle dans la dose reçue. Elle doit être utilisée pour réduire la surface irradiée (iris ou volets latéraux). S’il existe la présence d’objets métalliques dans le champ primaire, passez en mode manuel pour le choix des paramètres d’acquisition. Vous pouvez aussi éviter l’usage du zoom électronique et préférer l’utilisation du zoom numérique qui n’engendre pas de dose supplémentaire.

Dispositions à prendre

Des dispositions sont à prendre pour être certain de la dose reçue. Ici, l’utilisation d’une dosimétrie d’extrémité (bague) pour évaluer la dose reçue est recommandée. Cela vous permettra de comparer ces résultats pratiques aux résultats théoriques de l’étude individuelle d’exposition.


En complément, n’hésitez pas à lire notre étude de cas sur les Niveaux de Référence Diagnostiques (NRD) au bloc opératoire ! Notre cellule scientifique l’a spécialement rédigé pour vous !

Vous souhaitez échangez sur vos pratiques en radioprotection ? Prenez rdv en ligne avec un conseiller C2i santé !


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contrôle qualité

Rappel sur la décision du 15 janvier 2020, les modalités du contrôle de qualité des installations de mammographie numérique

L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) a publié le guide d’application du 21 juillet 2021. Celui-ci, vise à compléter et adapter certains points de l’annexe à la décision du 15 janvier 2020 fixant les modalités de contrôle de qualité des installations de mammographie numérique et à faciliter sa mise en œuvre. Rappelez-vous, la décision du 15 janvier 2020 est entrée en vigueur le 22 janvier 2021. Cette décision a donné lieu à des changements importants, nous allons nous penchez un peu plus sur ceux-ci.

Les changements pour le contrôle qualité en mammographie

La principale évolution de cette décision est l’intégration des tests sur le mode tomosynthèse (pour les mammographes possédant cette fonctionnalité). Bien sûr, celle-ci vise au maintien des performances de l’appareil tout en proposant un nouveau protocole.

Nous allons maintenant nous penchez un peu plus sur les différents changements et leurs impacts sur les contrôles de qualité. Dans un premier temps, nous nous intéresserons aux changements au niveau du contrôle qualité interne, puis, dans un deuxième, ceux relatifs au contrôle qualité externe.

Contrôle Qualité Interne en mammographie (à réaliser périodiquement)

Les tests suivants ont été ajoutés :

  • L’état général : vérification du bon fonctionnement du mammographe (commandes de mouvements, systèmes de blocage, fonctionnement des boutons de commandes, etc). À réaliser mensuellement.
  • La déformation géométrique : vérification que l’image est bien imprimée via le reprographe sans distorsion géométrique. À réaliser quotidiennement.
  • L’homogénéité du récepteur (en 2D) : vérification d’absence d’artéfacts gênants sur les images. À réaliser hebdomadairement.
  • L’homogénéité de l’image de tomosynthèse reconstruite et le suivi du Rapport de Signal à Bruit (SNR) : vérification du rapport signal sur bruit d’une ROI définie et la vérification de l’absence d’artéfacts gênants sur le récepteur. À réaliser hebdomadairement.

Evidemment, si vous souhaitez en savoir plus sur nos prestations de contrôle, c’est par ici !

Contrôle Qualité Externe en mammographie

La périodicité reste inchangée mais le protocole des points de contrôle a évolué. Un avenant à votre contrat est donc nécessaire.

Vous le savez peut-être déjà, nous avons conclu un partenariat avec le groupe Socotec, reconnu dans le domaine de la santé notamment pour les contrôles réglementaires tel que les contrôles de qualité externe. Cet accord nous permet donc de renforcer notre offre pour vous proposer une solution complète pour votre la gestion de vos contrôles de qualité externes.

Si vous souhaitez en savoir plus sur ces nouvelles solutions, nous vous invitons aussi à prendre rendez-vous avec un conseiller ici !

Équipements complémentaires : les fantômes 👻

En plus du fantôme anthropomorphe sein (MTM 100), l’exploitant doit faire l’acquisition de nouveaux équipements.

Le matériel requis pour la réalisation des tests d’homogénéité est un fantôme d’étalonnage du mammographe (hors ceux utilisés au niveau du tube) ou un bloc de PMMA de 45 mm d’épaisseur. Son acquisition est donc obligatoire !

Bien sûr, nous sommes prévoyants ! Depuis la mise en vigueur de cette décision, nous proposons alors la vente de blocs PMMA. Ceux-ci sont toujours disponibles ! Si vous souhaitez vous en procurer un, il vous suffit d’en faire la demande en cliquant sur le bouton ci-dessous.

Pour réaliser le test de l’homogénéité en tomosynthèse, vous devez aussi vérifier que vous avez en votre possession le logiciel nécessaire. Par ailleurs, celui-ci peut être mis à disposition par le fabricant. En cas contraire, il est téléchargeable sur le site de l’ANSM (flatfield).

Nous espérons que cet article vous aura donné toutes les clés pour organiser votre radioprotection sereinement.


Vous avez encore des questions à propos de cette décision, contactez Julien Gondrexon, notre expert métier !

Si vous souhaitez un complément d’information sur nos prestations, notre équipe d’expert est à votre disposition.


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OCR

Externaliser sa radioprotection auprès d’un OCR

La création d’Organismes Compétents en Radioprotection (OCR) apparaît comme un changement majeur dans la gestion des risques radiologiques pour les établissements de santé.

Peu importe l’activité ou la dimension de votre établissement de santé, vous pouvez dorénavant externaliser la fonction de CRP (Conseiller en Radioprotection) à un organisme certifié OCR.

Quel est l’intérêt d’externaliser votre radioprotection ?

Un OCR est un établissement qui est reconnu, via sa certification, pour accompagner/conseiller le responsable d’activité nucléaire et/ou l’employeur dans sa démarche de prévention des risques liés aux rayonnements ionisants.

En effet, il vous mettra à disposition un CRP (conseiller en radioprotection) pour vous conseiller dans la mise en œuvre de votre organisation de la radioprotection et réaliser l’ensemble des missions sous la responsabilité de l’employeur et/ou du responsable d’activité nucléaire.

Mettre en œuvre un dispositif de radioprotection est une activité chronophage et les établissements de santé manquent de ressources pour gérer au mieux cette problématique.

L’enjeu est alors évident : externaliser cette fonction et (re)donner du temps à vos collaborateurs (MERM, IBODE, cadres de santé) pour qu’ils puissent se consacrer à leur cœur de métier.

Pourquoi choisir C2i santé comme OCR ?

Vous pouvez nous confier l’entièreté des missions (code du travail et code de la santé publique) ou une partie de celles-ci (si vous avez un CRP interne).

Notre offre est globale afin de répondre à vos attentes. Une équipe pluridisciplinaire (consultant dédié, physiciens médicaux, contrôleurs, formateurs & coordinateurs techniques) est à votre disposition pour vous accompagner au quotidien.

Nous mettons également à votre disposition notre solution digitale Xview afin de gérer simplement et efficacement votre plan de radioprotection.

Exploitez les données et vérifiez en un coup d’œil, la conformité de votre établissement de santé. Nous vous aidons à gérer en quelques clics votre parc matériel, la radioprotection de vos locaux et la planification des contrôles périodiques et zonages.

Radioprotection & performance ? C’est possible !

La gestion de votre plan de radioprotection ne doit pas être considérée comme une simple contrainte réglementaire.

Nous voyons notre accompagnement comme un levier de performance permettant à votre établissement d’appliquer des process garantissant la qualité & la sécurité des soins.


Vous souhaitez échanger sur vos besoins et faire un état des lieux (gratuitement) de vos pratiques en radioprotection ? 


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